Fortifications de la pointe du Roselier

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Fortifications de la pointe du Roselier
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Bunker d'observation au bout de la pointe.

Dénomination allemande Wn Po 08
Type d'ouvrage Widerstandsnest
Secteur
└─ Sous-secteur
└─ Zone
AOK 7
└─ 74 AK
└─ Pontrieux
Année(s) de construction 1940 - 1944
Description
Nombre d'ouvrage 5 recensées
Objectif(s) Défense du port du Légué côté Ouest.
Plan et localisation

Pays France
Région Bretagne
Commune(s) Plérin
Coordonnées 48° 33′ 14″ nord, 2° 42′ 57″ ouest

Les fortifications de la pointe du Roselier sont un ensemble de plusieurs casemates positionnés sur deux positions différentes dans la commune de Plérin dans les Côtes-d'Armor. Elles ont toutes été construites entre 1940 à 1944.

Historique[modifier | modifier le code]

Le , la Wehrmacht (armée allemande du Troisième Reich) entre dans la ville de Rennes, puis le c'est au tour de Saint-Brieuc[1]. La commune de Plérin est probablement occupée le même jour.

Durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands construisent, quelque temps après leur arrivée dans la commune au début de , des ouvrages militaires sur la côte qu'ils nomment sur quatre positions, faisant partie du mur de l'Atlantique. Les quatre points de fortifications sont l'entrée du port du Légué et la pointe de Châtel Renault (Wn Po 06 et Po 07), la pointe du Roselier (Wn Po 08) et la plage des Rosaires (Wn Po 09). Wn est l'abréviation de Widerstandsnest (nid de résistance), Po pour le secteur de Pontrieux et les chiffres pour le numéro du secteur ; ils sont donc à suivre d'Est à l'Ouest. La plupart de ces infrastructures sont toujours présentes.

Description[modifier | modifier le code]

Ce secteur était divisé en deux positions différentes[2].

Situé en hauteur, il permettait la protection du port du Légué et de l'entrée de la baie de Saint-Brieuc du côté Ouest. Cette position disposait de nombreuses casemates, notamment deux de combats ayant leurs angles de tirs vers le sud-est : un Regelbau 612, équipé d'un canon de campagne, et un Regelbau 680 pour un canon PaK 40 de 75 mm, situés aujourd'hui sur des terrains privés[3],[4]. Une troisième casemate, située dans la même zone, servait au stockage des munitions[5].

Le secteur dispose également de deux autres casemates situés au bout de la pointe, près du four à boulets. Un servait pour la Lichtsprechgeräte (téléphonie légère modulée ou transmission sans fil), pour les unités de défense anti-aériennes. Les soldats de ce secteur pouvaient communiquer avec ceux de la pointe des Guettes à Hillion. L'autre casemate, complètement enfouie, à aujourd'hui une fonction encore inconnue[6].

Photo d'une fenêtre d'une casemate, vu de l'intérieur.
Détail d'une fenêtre de la casemate d'observation. L'entrée est distinguable sur la droite.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Archives départementales des Côtes-d'Armor, « Les costarmoricains pendant la Deuxième Guerre Mondiale », sur archives.cotesdarmor.fr, (consulté le ).
  2. « Pointe du Roselier, Pontrieux, Bretagne north | Bunkersite.com », sur www.bunkersite.com (consulté le ).
  3. « 612, Pointe du Roselier, Pontrieux, Bretagne north | Bunkersite.com », sur www.bunkersite.com (consulté le ).
  4. « 680, Pointe du Roselier, Pontrieux, Bretagne north | Bunkersite.com », sur www.bunkersite.com (consulté le ).
  5. « Other, Pointe du Roselier, Pontrieux, Bretagne north | Bunkersite.com », sur www.bunkersite.com (consulté le ).
  6. « Vf for observation, Pointe du Roselier, Pontrieux, Bretagne north | Bunkersite.com », sur www.bunkersite.com (consulté le ).

Ouvrages récurrents[modifier | modifier le code]

  • Alain et Claudine LAMOUR, Les Rosaires : Histoire de la station balnéaire, MK67, 2022.
  • Virginie Picaut, Michel Piéto et Yannig Kerhouse, Saint-Brieuc et ses environs durant la Seconde Guerre mondiale, A l'ombre des mots, 2019.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Alain Lamour et Claudine Lamour, Les Rosaires : Histoire de la station balnéaire (de se création à l'après-guerre), Saint-Brieuc, MK67, , 184 p. (ISBN 978-2-37018-618-8). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Virginie Picaut, Michel Piéto et Yannig Kerhouse, Saint-Brieuc et ses environs durant la Seconde Guerre mondiale, Saint-Brieuc, A l'ombre des mots, coll. « Images pour l'histoire », , 207 p. (ISBN 978-2-490508-11-2). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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